Leïla Martial

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(saison passée)

Une coproduction Scènes du Jura* en partenariat avec La fraternelle.
Trio en résidence de création à La frat’ du 7 au 13 février 2021.

Leïla Martial I voix/direction artistique
Rémi Leclerc I body percussion/voix/direction artistique
Eta Sorel I accompagnateur/direction artistique
Manongo Angélique I voix
Moundanga Esperance I voix
Koule Emilie I voix
Motambo Gaston I percussions/voix
Kossi Michel I percussions/voix
Eric Perez I percussions/voix

*Spectacle co-produit par Colore (Laurent Carrier Diffusion), Les Scènes du Jura (Scène nationale), Le festival Africolor, Musiques au Comptoir (Fontenay-sous-Bois), Le Centre de Création Musicale Césaré (Reims), La Cie des Humanophones, Jazzdor Strasbourg, le musée des confluents (Lyon), le Festival des  musiques d’ici et d’ailleurs (Châlons en champagne), avec le soutien de la Région Ile-de-France.

Ce projet est le fruit d’une rencontre entre 3 vocalistes français et 5 vocalistes-percussionnistes de culture Aka (autochtones « pygmées » du Congo). Une aventure multidimensionnelle qui s’étendra sur plusieurs années et fera l’objet d’un spectacle (sortie en novembre 2021), d’un album ainsi que d’un documentaire réalisé par Yvan Schreck (sortie prévisionnelle en 2022 ou 2023).

www.leilamartial.com

Composé de 2 percussionnistes aka et six voix dont trois chanteuses Aka, une vocaliste européenne, un body-percussionniste/chanteur et un bassiste vocal, la dimension organique prédomine dans cette musique aux accents multi-directionnels.

Les arrangements font cohabiter les yodels traditionnels pygmées avec des harmonisations tonales, les contrepoints augurent les envolées lyriques, les textures et effets de bouche s’enchevêtrent étrangement, les percussions corporelles invitent à la danse tandis que les lignes de basse vocale nous embarquent vers une transe inédite. Les improvisations libres finissent d’éclater un cadre sans cesse réinventé ensemble.

Ici, la voix est au centre de l’exploration et devient l’instrument de tous les possibles. C’est un voyage sans paroles, au coeur de la nature humaine, dans sa dimension de partage. On assiste à un joyeux mélange de sons, de vibrations, d’expressions vocales. Il y a dans la rencontre de ces 2 mondes comme l’avènement d’une nouvelle communauté de sons, un « nouveau peuple de sons ».

« Depuis mon plus jeune âge, j’ai l’étrange sensation d’appartenir à ces peuples chantants et nomades. Que ce soit les tziganes, les Inuits ou encore les pygmées, j’y retrouve cette impulsion vitale et brûlante, que je vis dans mon chant. Les chants de ces trois peuples contiennent toutes les émotions en vrac : la rage, l’espoir et le désespoir, le sens de la communauté, le jeu, la célébration, la joie, la gratitude, la marginalité, la transmission, la connexion à l’environnement naturel. Le point commun de tous ces peuples est le nomadisme. Peut être que la maison qu’ils construisent est faite de notes, de sons, plutôt que de murs. Ou que leur corps serait une maison des sons, qu’ils promèneraient sur la terre.A l’instar de ces gens là qui m’inspirent tant, je suis convaincue que chaque jour est l’occasion d’une célébration sonore. Nous inventerons la nôtre. » Leïla M.

Leïla Martial

Leïla naît dans un terreau fertile de musiciens classiques qui l’initient très vite aux rudiments du solfège et du piano. Précoce et résolue, elle s’exile à l’âge de 10 ans au collège de Marciac pour y apprendre le jazz et plus spécialement l’improvisation, qui deviendra sa plus grande passion.
Leïla entre au CNR de Toulouse, obtient son DEM à l’unanimité avec les félicitations du jury et sillonne un bon nombre d’écoles de la région (Music’halle à Toulouse, le CNSM de San Sebastian, le CNR de Montpellier).

En 2009, elle reçoit le Premier Prix de Soliste au Concours National de Jazz de La Défense ainsi que le Troisième Prix de Groupe avec son quartet. C’est avec ce dernier qu’elle sortira en 2012 son premier album “Dance floor” qui la révèlera au milieu du jazz.
Leïla poursuit sa route de vocaliste-chercheuse et développe son propre langage : un mélange de virtuosité mélodique, de langues imaginaires et de bruitages. En 2013, elle remporte le Premier Prix de Soliste au Concours Crest Jazz Vocal puis en 2014, elle est lauréate de la tournée Jazz Migration pendant laquelle elle monte son nouveau projet Baa Box avec les deux poly-instrumentistes Eric Perez et Pierre Tereygeol. C’est avec ce trio qu’elle sort ses deux prochains disques “Baabel” en 2016 et “Warm Canto” en 2019, et qu’elle investit la majeure partie de son temps et de sa créativité.
Leïla participe à de nombreux projets, tantôt en tant que leader (Baa Box, solo(s), FiL, Furia, Louves), sidewoman ou interprète polymorphe (Anne Pacéo Circles, Elephantree, Marie Blues, Maria Chiara Argiro group, A Plume) ou électron libre.

Depuis quelques années, elle développe sa personnalité clownesque dans des contextes de performances et des rencontres insolites.

(bio extraite de https://www.onj.org/artiste_associe/leila-martial/)