Profondo Rosso : notes pour un ciné-spectacle

Surnatural Orchestra

  1. Congresso di parapsicologia (B.Bouquin)
  2. Ti uccidiamo (F.Theuillon)
  3. Reconstitution (F.Theuillon)
  4. Insurrection rouge (S.Hélary / S.Mazens)
  5. Berceuse (S.Hélary)
  6. Meurtre dans la salle de bain (F.Theuillon)
  7. Rideaux (B.Bouquin)
  8. Dove c’è il corpo (A.Palomerès / T.Buet)
  9. Générique (S.Hélary)
  10. Mark joue du piano (B.Boublil)
  11. Insert (S.Hélary)
  12. Villa des Massacres(B.Bouquin)
  13. Meurtre du spécialiste (L.Gehant)
  14. Carlo et son copain (N.Stephan)
  15. Mort de Pasolini
  16. Ecole (B.Boublil)
  17. Villa (N.Stephan)
  18. Laisse-toi embrasser (M.Tualt/T.Buet)

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Description

En cet objet lourd, rempli à la pelle, papier imprimé et pistes sonores tentent de creuser l’expérience sensorielle du spectacle homonyme (joué une vingtaine de fois), de sa bande originale incandescente, aux enjeux historico-politiques de ce projet/miroir, à facettes multiples…
1975 : Profondo Rosso, le chef d’œuvre de Dario Argento sort sur les écrans italiens. 
Quelques mois plus tard, sur une plage d’Ostie, près de Rome, dans la nuit du 1er au 2 novembre 1975, Pasolini est assassiné, dans des circonstances à ce jour encore non-élucidées.
Au même moment, l’Italie est au cœur de son « Mai Rampant », une décennie insurrectionnelle où s’inventent de nouvelles formes de vie et de lutte face à un État qui met en œuvre sa « stratégie de la tension ».
Et si cette période n’était pas une anomalie ? Si l’Italie n’était pas une exception ? Et si tout ceci était une métaphore, un emblème de ce qui nous arrive à nous tous, italiens, français, européens, depuis 30 ans : l’arrivée d’un « nouveau fascisme », tel que le nomme Pasolini ?
Après avoir tissé les liens contre-nature entre Pasolini, Argento et les années de plomb dans notre ciné-spectacle, nous avons invité auteurs, artistes et intellectuels de notre temps à continuer de les explorer dans notre livre-disque.