Tony Hymas « De l’origine du monde »

Un livret de 112 pages accompagne le disque
Musiciens : Tony Hymas, Chris Laurence, Jonathan Truscot, Lucy Waterhouse, Richard Milone, Vicci Wardman, Bill Hawkes, Jon Thorne, Reiad Chibah, Nick Cooper, Nick Holland, Kath Jenkinson, Nina Robertson, Nick Moss, Richard Berry, Alison Dods, Everton Nelson, Simon Smith, Didier Petit, Hélène Breschand, Janick Martin, Sonia Slany, Violeta Ferrer, Marie Thollot, Monica Brett-Crowther, Nathalie Richard, Wind Ensemble avec Sonia Slany, Alison Kelly, Debbie Preece, Paul Willy, Yu Yasuoroko Finch, Richard Bayliss
Label / Distribution : Nato
Ce disque a été sélectionné parmi les meilleurs disques de l’année par Le Monde (Francis Marmande) en 2010.

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Description

« Quand je serai mort, il faudra qu’on dise de moi : celui-là n’a jamais appartenu à aucune école, à aucune église, à aucune institution, à aucune académie, surtout à aucun régime, si ce n’est le régime de la liberté. » Gustave Courbet

Gustave Courbet est un peintre singulier. Réaliste, il ne cherche pas l’expression romantique, style qu’il abandonne, pour s’intéresser au terroir même. Gustave Courbet est également un artiste engagé dans les grands mouvements politiques de son temps et sa participation à la Commune de Paris tranche avec la timidité et l’incompréhension qui furent celle d’une grande partie du monde intellectuel et artistique de l’époque. Son tableau « L’Origine du Monde », exposé au musée d’Orsay, est l’un de ces grands mystères de l’histoire de la peinture. Ce tableau peint en 1866 et qui s’est trouvé longtemps chez le psychanalyste Jacques Lacan a été l’occasion de bien des interprétations.

« Il montre toute la vérité, sans insistance et sans lourdeur, il est plus délicat, plus caressant et plus respectueux qu’il n’a jamais été. C’est la Peinture dans toute sa gloire et c’est ainsi qu’il glorifie le sexe de la femme, son propre désir d’homme et son désir de peintre, sa liberté » Manuel Jover

Le compositeur Tony Hymas s’est intéressé au tableau comme à un élément fondateur de la perception artistique des temps à venir. Le propos musical avec l’apport de citations de Courbet, dites par les comédiennes Nathalie Richard et Violeta Ferrer, d’un texte de Baudelaire chanté par Monica Brett Crowther (soprano créatrice de pièces de Nigel Osborne, familière de l’Opéra National du Rhin, du Scottish Opera ou de l’ Opéra de Lausanne), d’une chanson originale écrite par Christian Tarting interprétée par Marie Thollot (remarquée dans Tenga Niña de Jacques Thollot) et d’extraits de chants de La Commune mis en perspectives, rapproche la singularité de l’œuvre de l’origine d’un autre monde, celui de la Commune de Paris, tel que l’ont pensé ses acteurs en une suite de 11 pièces.

Un orchestre de 23 musiciens alterne avec un petit ensemble composé de la harpiste Hélène Breschand, de l’accordéoniste Janick Martin, du violoncelliste Didier Petit et d’Hymas au piano.

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