Image Pascale Weber
Plasticienne et performer

Pascale Weber

Pascale Weber est plasticienne et performer. Elle réalise des performances, photographies, vidéos et installations dans le domaine de l’art vivant, qui traitent de la symbolique du corps, de sa mémoire, de ses mythologies et de ses représentations collectives.

Elle met en scène le corps dans des espaces particuliers (souvent physiquement éprouvants) considérant que nos modes de représentation (artistiques, symboliques, fantasmés…) nous permettent de nous inventer et nous adapter à l’environnement dans lequel nous évoluons en nourrissant nos facultés identitaires, mémorielles et identitaires. Elle réalise d’ailleurs en lien avec des cogniticiens, entre 1996 et 2012, Immémorial, un work in progress et une œuvre immersive dans notre mémoire commune, à la fois individuelle et collective.

Après avoir collaboré avec Jean Delsaux quelques années (notamment dans le cadre d’une résidence d’une année à la Fraternelle en 2007), elle fonde avec lui en 2011 le duo Hantu (Weber+Delsaux). Hantu parle de la mémoire préindividuelle et collective, du corps comme microenvironnement au sein d’un espace plus vaste, et construit des mythes de réconciliation de ce corps, ses fantômes avec le vivant et la matière. Ensemble ils voyagent et interviennent de Plymouth d’où partirent les premiers migrants vers l’Amérique au Nunavik, du Sápmi à 2000km du Pôle Nord, à la forêt équatoriale des chamans de Mentawai…

Le triptyque sérigraphique « sans titre » (impression monotype) a été réalisé à partir de la matrice des 80 affiches de l’installation « lecture sur femme nue » réalisée à la Maison du Peuple en 1999. Le triptyque met en scène une femme qui reprend les poses de l’hystérie telle que décrites par le neurologue Jean-Martin Charcot. Le corps en tension de la femme est au centre d’une forme ovale dessinée par une cordelette. Ces images ont été conçues tandis que Pascale Weber arpentait la Maison du Peuple avec une entrée au rez-de chaussée, côté rue de la Poyat et une sortie sous la cave au niveau du jardin et de la rivière : ainsi il faut s’enfoncer plusieurs étages dans le bâtiment pour ressortie à la lumière. Pour Pascale Weber le bâtiment de La fraternelle est « hystérique ».

www.pascaleweber.com

Ses créations