Elle était libre d’aller et venir… Et maintenant dansons !

projet participatif danse pour 20 femmes

2, 3, 5 & 6 novembre de 13h45 à 15h45
au gymnase des Avignonnets

avec Soukaïna Alami / cie KoraCorps

Avec le soutien de L’Agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT) et de la Ville de Saint-Claude. En partenariat avec l’Espace Mosaïque.

Vous voulez approcher la danse et vous engager dans une aventure dansante, ludique et humaine ?

Aucune compétence particulière n’est requise, seules votre volonté et disponibilité sont nécessaires !
Gratuit, ce projet est ouvert à toutes les femmes du territoire âgées de 16 à 70 ans.

  • créer avec son corps et celui des autres
  • exprimer sa propre personnalité
  • s’investir dans un processus de création
  • ouvrir un espace imaginaire
  • mieux se connaître
  • être et paraître

Envie d’en savoir plus ?
Deux temps d’information sont prévus à la Maison du Peuple, mardi 13 octobre à 14 h et jeudi 15 octobre à 18h.

Soukaïna Alami, artiste chorégraphique
Soukaïna Alami, née au Maroc, débute la danse par le classique et le modern-jazz puis s’initie au hip hop et à la danse contemporaine à Casablanca. Arrivée en France elle se forme à la scène, aux côtés de Corrine Lanselle et Nathalie Pubelier au Centre de formation professionnel Studio Harmonic.
A partir de 2010, elle danse pour Stéphanie Nataf, Fouad Boussouf, Farid Rahmouni, Soisik Muguet, Clémence Pavageau, Yasmina Benjelloun, et Francesca Bonato où elle expérimente différents modes et espaces d’expressions tels que la voix, le clown, les percussions corporelles, le travail avec l’argile, la rue, l’espace privé et publique.
En parallèle, elle obtient le diplôme d’État de professorat en danse contemporaine au Centre d’études supérieures de Musique et de Danse de Poitou-Charentes et le diplôme de Licence Art du spectacle mention Danse au sein de l’Université Paris 8 – Saint-Denis.
Actuellement elle enseigne la danse contemporaine dans diverses associations et écoles de danse pour les compagnies : OFF, Massala, Baobab, ARATARA et la Grande Fugue.
Elle est co-auteure de la création « RétiSens » pour la Cie Advance, et monte sa compagnie KoraCorps pour porter Sa première création « Elle était libre d’aller et venir jusqu’à hier » soutenue également par la région Grand Est.

où ?
GYMNASE DES AVIGNONNETS
à Saint-Claude
possibilités de covoiturage

quand ?
LUNDI 2 NOVEMBRE
MARDI 3 NOVEMBRE
JEUDI 5 NOVEMBRE
VENDREDI 6 NOVEMBRE
de 13h45 à 15h45
+ VENDREDI 6 NOVEMBRE à 18h, restitution et présentation du solo « Elle était libre d’aller et venir jusqu’à hier » de et par Soukaïna Alami

comment s’inscrire ?
contactez Laetitia ou Elza
au 03 84 45 42 26

Le développement des actions de médiation autour d’Elle était libre d’aller et venir jusqu’à hier est pensé pour questionner, interpeller et transmettre le regard que la chorégraphe Soukaina Alami porte sur la société dans laquelle elle vit, à cheval sur la mer Méditerranée. Ces projets sont tournés vers les femmes d’une manière générale ainsi que vers les hommes pour faciliter l’intégration et l’ouverture d’esprit, le questionnement sur les tabous sociaux et changer le regard sur les traditions.

La transmission et la démocratisation de la danse par la libération du corps et de ses tabous tient une place très importante dans la philosophie de la compagnie Koracorps.
C’est avant tout un projet inter-culturel et intergénérationnel qui traite des traditions du mariage dans les pays d’Afrique. En partant de sa culture et de son éducation marocaines, Soukaïna Alami, souhaite partager et échanger sur la place du corps féminin dans nos sociétés.

Les ateliers viseront à accueillir le bagage culturel de chaque participant(e) en rapport avec le mariage, pour faire éclore au travers de consignes d’improvisation les différentes postures que peut incarner une femme pendant une cérémonie. Nous irons chercher au travers des danses traditionnelles de chacun(e), les mémoires de geste, de sensations internes, et de liberté d’expression. Et enfin nous essayerons de collecter et de retranscrire par le geste ou la parole, le propos de l’émancipation des femmes.

Le but sera donc de créer une création chorégraphique contemporaine grâce aux apports de chacune et chacun afin d’aborder la représentation de son corps et celui de l’autre, ressentir et exprimer des émotions par le mouvement, de rentrer dans un travail de mémoire corporelle, d’ouvrir un espace imaginaire et créatif afin de renouer la tradition et la modernité et l’offrir à soi et à l’autre.