Bye Bye Binary

résidence de recherche et création

La collective est accueillie du 22 septembre au 31 octobre 2025 grâce au soutien de la DRAC Bourgogne Franche-Comté et de la Région Bourgogne Franche-Comté.

Bye Bye Binary, est une collective franco-Belge qui explore de nouvelles formes graphiques et typographiques adaptées à la langue française, notamment la création de glyphes (lettres, ligatures, points médians, éléments de liaison ou de symbiose) prenant pour point de départ, terrain d’expérimentation et sujet de recherche le langage et l’écriture inclusive et non-binaire.

Ses pratiques graphiques, artistiques et typographiques s’engagent dans un axe radicalement féministe, antiraciste, anticapitaliste, queer et trans*, pédé·e, bi·e, gouin·e.

BBB est une expérimentation pédagogique, une communauté, un réseau, une alliance. Elle se compose de profils variés : artistes, designeur·ses, performeur·ses, théoricien·nes, chercheur·ses.

Les pratiques de chacun·e permettent de nourrir les visions, les imaginaires collectifs.

Membres actif·ves de la collective en 2025 :
Axxenne ♡ Camille°Circlude ♡ Chloé Elvezi ♡ Clara Sambot ♡ Eugénie Bidaut ♡ Enz@ Le Garrec ♡ Félixe Kazi-Tani ♡ H·Alix Sanyas ♡ Julie Patard ♡ Laura Conant ♡ Laure Giletti ♡ Léna Salabert-Triby ♡ Loraine Furter ♡ Ludi Loiseau ♡ Marie-Mam Sai Bellier ♡ Mariel Nils ♡ Marouchka Payen ♡ Max Lillo ♡ Pierre Huyghebaert ♡ Quentin Lamouroux ♡ Roxanne Maillet ♡ Sophie Vela ♡

genderfluid.space

Date à retenir...

SORTIE DE RÉSIDENCE
vendredi 31 octobre à 19h

au café de la Maison du Peuple

présentation des éditions / lectures / impression typo / DJ SET par Ludi de BBB

GRATUIT

NOTE D’INTENTION RÉSIDENCE DE RECHERCHE ET CRÉATION

« Cette résidence seraient pour nous l’occasion de réunir notre collective qui, éloignée géographiquement, chérit les espaces et moments partagés. Au-delà de créer du commun, nous aimerions travailler sur une recherche autour des mouvements ouvriers qui ont façonnés le lieu et la région, dans une perspective féministe. Y a-t-il eu des signes de luttes pour le droit des femmes, notamment menées par les ouvrières, et si non, pourquoi ?

Nous aimerions également, si il y a matière à, nous imprégner de l’héritage typographique propre à la région et à son contexte. La richesse de ce lieu nous donne envie de nous plonger dans ses archives militantes, il nous semble primordial de nous y ancrer, et non uniquement de venir apporter notre pierre à un édifice que nous ne connaissons pas, ou mal. Ces différents axes de recherches nous permettront de nous imprégner du lieu et de son histoire, et ainsi proposer un contenu en lien direct avec le contexte de la résidence.

Nous voudrions également vous proposer de travailler sur l’ajout de caractères post-binaires à votre collections de casses typographiques en plomb et bois, que nous pourrions dessiner et faire réaliser en bois et/ou plexiglas, dans un fablab local.

Concrètement, nous pourrions donc nous axer sur une recherche graphique et historique sur les femmes dans les mouvements ouvriers de la région, nous imprégner et réutiliser les formes typographiques spécifiques au contexte géographique proche, augmenter votre collection de casses typographiques avec des glyphes post-binaires, et nous réunir afin de finaliser différents projets en cours. Ceci pourrait donner lieu à des posters, éditions et autres supports faisant la part belle aux techniques d’impression mises à disposition.

Aussi, nous donnons régulièrement des worskhops auprès de publics divers. Cette résidence pourrait également être pour nous l’occasion de donner des ateliers destinés aux enfants, et/ou le public de La fraternelle, autour de la typographie post-binaire et des histoires de genre, des dessins et écritures, de bricolages typo·graphiques à partir du fonds de La frat’. Cela pourrait se traduire par : jouer avec les superpositions, faire vivre les archives, explorer différentes techniques d’impression, inventer des signes en utilisant des plombs ornementaux (frise, culs de lampe, etc.). Cela nous permettrait aussi d’inviter plus ponctuellement d’autres membres de la collective, pour diversifier les pratiques et être au plus proche de notre travail multiple et foisonnant.

Au vu des conditions d’accueil et de nos disponibilités, nous serions trois personnes présentes de façon plus intensive : Marouchka Payen, Léna Salabert-Triby et Sophie Vela. Plusieurs autres membres de la collective viendraient de façon plus ponctuelle, selon les affinités et possibilités, afin de créer des moments de commun, de prendre du recul sur le travail déjà amorcé, d’apporter des forces vives dans des moments de production. Ce format hybride nous permet d’être plus représentatif·ves de notre collective fluctuante. »