Batman contre Robespierre

Le Grand Colossal Théâtre

JEUDI 4 Octobre à 20h30 (saison passée)

Théâtre

ARTS DE LA RUE
Course-poursuite tragico-burlesque

Cie Le Grand Colossal Théâtre
(Montreuil – 93)

Jean-Claude Barbès est un type bien qui n’a jamais rien fait de mal.
Il a une femme, un fils, un appartement, un banquier, un boulot, un beau-frère et des repas de famille le dimanche.
Il a tout ce qu’on peut désirer, il l’a obtenu et il le mérite.
Mais un jour, sans qu’il n’ait rien fait de particulier ni rien changé à son existence, il va tout perdre.

« Comédie trépidante. Face à quatre comédiens, d’une énergie débordante et sans faille, la seule arme est le rire. Irrésistible. »
Télérama

« Le rire claque parfois comme un fouet. Le passage du texte de la rue à la salle est réussi, accélérant les rythmes, amplifiant un humour noir percutant. Un réveille-méninges efficace d’un auteur coutumier d’une écriture théâtrale engagée, usant d’un regard affûté au cutter sur nos dérives actuelles. »
Charlie Hebdo


www.grandcolossal.com

  • jeu. 04 Oct. - 20h30

au théâtre de la MdP
à partir de 10 ans
durée 1h
tarifs : 10€ / 8€ / 5€

Ecriture et mise en scène / Alexandre Markoff
Avec / Farid Amrani, Sebastien Delpy, Sylvain Tempier et Aline Vaudan
Avec le soutien de la Ville de Clichy et du Conseil Général des Hauts-de-Seine.

Note de l’auteur
Batman contre Robespierre transpose de manière profane et burlesque le livre de Job, pour en faire une critique de nos travers et des idéologies dominantes. C’est l’histoire d’une chute qui nous rappelle jusqu’à l’absurde la fragilité de nos conditions : Un homme perd tout ce qu’il possède jusqu’à sa dignité, alors qu’il n’a rien fait de mal ou rien de pire  que son voisin. Pourquoi lui ? Pourquoi maintenant ? Rien ne lui sera expliqué. La justice n’est peut-être qu’une vue de l’esprit et le monde trop complexe pour être compris.

Ce spectacle en apparence pessimiste doit être joué tambour battant au rythme de la comédie pour en révéler la valeur critique et permettre par le rire de regarder en face les peurs de déclassement social qui travaillent notre génération. C’est une fable sur la pauvreté écrite pour être jouée sans décors, sans costumes ni accessoires avec lequel nous souhaitons proposer un théâtre débarrassé de toute contrainte matérielle, exclusivement tourné vers l’acteur et sa relation ici et maintenant avec le public.